
Journée Internationale de la Réparation
des crimes et pillages coloniaux
Clôturer l’ère colombienne
12
OCTOBRE
12
OCTOBRE
Une falsification orchestrée au plus haut niveau, qui imprègne l’ensemble de la société et vise à banaliser et occulter des crimes majeurs dont certains perdurent au présent.
Pour traiter cette thématique, un panel de chercheurs et de militants connus pour leur rigueur et leur probité se réunissent ce 12 octobre 2013 à l’île Saint-Denis afin d’apporter au public des éclairages originaux sur les divers volets de la falsification, d’échanger, et d’identifier des pistes de solution.
INTRODUCTION & modération : CGT, SOLIDAIRES…
I - une falsification QUI VISE à casser la résistance et à EFFACER des mémoires et de l’histoire des CRIMES CONTRE L’HUMANIT
Rosa Amelia Plumelle URIBE :
Pillage colonial et falsification de l'histoire
Louise-Marie MAES-DIOP :
L’image de l’Afrique ancienne travestie
Peter LEMA :
RÉSISTANCE autour de la résistance noire à l'esclavage + film « La Charte et le Code »
Louis SALA-MOLINS :
Les blancs et les Blancs du Mémorial de Nantes
II - EN FINIR AVEC LA BANALISATION de crimes qui ont brisé les civilisations et les communautés de trois continents
Sarah MALDOROR & Martin OKEKE :
L’importance de la production cinématographique
"L'INSTINCT DE LA RÉSISTANCE", film, UNESCO 2012,
en présence du Réalisateur Tabué Nguma et du musicien Sinaï De Jazz
Jean-Jacob BICEP, Député :
La responsabilité des politiques
CONCLUSION : CGT, SOLIDAIRES...

De l’arrivée des Espagnols en Amérique le 12 octobre 1492, résulta le premier génocide des temps modernes.
Cinq cents ans plus tard, en 1992, les pouvoirs occidentaux constitutifs de l’Ordre mondial façonné par le système colonial commémorent partout en grandes pompes cet anniversaire, au grand damne des descendants de colonisés.
Vingt ans plus tard, en 2012, alors que les déséquilibres induits par le colonialisme n’en finissent pas de barrer l’horizon de milliards d’êtres humains, à Paris, des organisations syndicales et des associations décident de commémorer le 12 octobre, en en faisant une journée d’échanges, d’analyse et de réflexion sur la sortie du paradigme colonial et la construction d’un monde meilleur pour les prochaines générations.
Le thème 2012 était celui de 500 ans de dévalorisation mortifère des vies noires. Et en présence d’acteurs-clefs venus de Guadeloupe et de Martinique, le projecteur était plus particulièrement braqué sur un crime contre l’humanité perpétré actuellement en silence dans ces territoires, où l’usage criminel à grande échelle de pesticides prohibés a transformé la population en détentrice mondiale du record de certains cancers et autres malformations congénitales.
En 2013, le thème retenu est celui de la falsification institutionnelle de l’Histoire.